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Candy Côte d'Ivoire
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6 ans de Candy, ce que j'ai appris

6 ans de Candy, ce que j'ai appris

Moi, le jour de l'anniversaire de Candy

Moi, le jour de l'anniversaire de Candy

Helloooooo la famille ! Comment allez-vous ? 

De mon côté, tout va très bien et je suis super contente de vous retrouver pour un nouvel article. Je vous avais dit que j’étais de retour.

 

Le 16 Mai 2022, mon bébé, Candy Côte d’Ivoire a eu 6 ans ! Si on m’avait dit en 2016 que je serais là aujourd’hui et que mon blog ferait tout ce bout de chemin, je n’aurais tout simplement pas cru. 

 

Comme j’aime bien souvent le dire, je ne prenais pas Candy au sérieux*. Pour moi c’était juste un moyen de partager ma passion naissante pour la culture. Je n’étais pas fréquente, un article tous les 3-4 mois voire 6 mois et puis basta (rires) mais aujourd’hui alors que j’ai décidé de véritablement m’investir et que je m’apprête à donner une nouvelle direction au blog, j’aimerais revenir sur ce que j’ai appris en 6 ans de blogging sur la culture ivoirienne, en dehors de tout ce bagage de culture générale. 

 

1.La famille et les amis ne nous soutiendront pas toujours et c’est…Ok

 

Aïe-aïe ! Ce point me tient particulièrement à cœur tant j'ai été blessée par l’attitude de certains proches au début de mes années de blogging. Puis, je suis tombée sur l’article d’une blogueuse qui en parlait et qui disait que nos proches ne nous devaient rien et qu’ils n’avaient pas l’obligation de nous soutenir. Il m’a fallu beaucoup de temps pour le comprendre. J’en voulais à mes amis de ne pas partager mes publications, de ne pas les liker, de ne pas lire mes articles…bref de ne pas tout simplement pas me soutenir. Grâce à Dieu, j’ai des parents qui me soutiennent dès le début. Ma maman, par exemple, est celle qui a trouvé les 2 noms du blog et mon papa est mon “papager” (contraction de Papa + manager). Néanmoins, pour revenir aux amis, la réalité est qu’ils ne comprennent pas toujours ce que nous faisons, ils sont également dubitatifs ou ça ne les intéresse tout simplement pas (ça aussi c’est la vérité lol). Il ne faut pas leur en vouloir pour autant. En dehors de votre passion, vous soutiennent-ils ? Sont-ils présents pour vous dans vos événements joyeux ou malheureux? Vous aiment-ils ? Si oui, alors c’est le plus important! Cela peut faire mal et s’avérer très frustrant mais le soutien ne viendra pas toujours de nos proches. Une fois que j’ai compris ça, j’ai cessé de demander qu’on aime les posts ou encore qu’on s’abonne à mes réseaux sociaux. J’ai continué à partager ma passion, les personnes qui aimaient ce que je faisais, se sont abonnés et m’ont soutenu, je me suis même fait de nouveaux amis grâce à Candy. 

Après tout, c’est ma passion et non une passion commune. 

Aujourd’hui, TOUS MES AMIS SE SONT RALLIÉS (rires). Tout le monde me soutient et j’en suis vraiment reconnaissante! 

La vérité aussi est que certains attendent aussi que vous fassiez vos preuves. 

Big up à mes amis, qui, eux, m'ont soutenu depuis le début et qui ont toujours été là. Je pense à Sen qui relisait mes articles, a dessiné les tous premiers logos de Candy, à Mok qui lisait mes articles et Yves-Roland Malou, qui était mon plus grand soutien en ces temps-là. 

 

2. Plus vous êtes copiés, mieux c’est

Aïe-aïe encore (rires). Hm ! Je n’aurais jamais cru que je dirais ça un jour tant la copie et le plagiat me révoltaient au plus haut point. Puis suite à une conversation avec mon Papager, j’ai compris que je devais lâcher prise et accepter qu’il y aurait TOUJOURS de la copie et que bien au contraire, c’était une TRÈS BONNE CHOSE. En effet, il n’y a que les bonnes choses qui inspirent et qui sont reproduites, sinon la contrefaçon n’existerait pas. Depuis que mon regard a changé, savoir et voir que les autres me copient est devenu un baromètre pour moi. Cela me permet de savoir si une de mes idées a été appréciée (ou non) et si elle fonctionne. En revanche, quand cela est trop flagrant et que la personne a repris textuellement ce que je dis, je n'hésite pas à dénoncer. Il faut faire preuve de correction morale et respecter la propriété intellectuelle comme dirait ma maman. 

Je tiens également à ajouter que puisque la copie est inévitable, on peut se “protéger” avec le storytelling et c’est ce que je fais. Parlez de ce que vous faites, de vos produits, de vos idées, raconter le pourquoi du comment…

 

3. People are watching what you are doing ! 

 

Et oui people are watching…YOU (and what you are doing) ! Aujourd’hui avec les réseaux sociaux, c’est devenu très facile de suivre la vie, l’actualité de quelqu’un sans lui adresser la parole et à cause de cela, on peut croire que les gens ne s’intéressent pas à ce que nous faisons or la réalité est tout autre. 

Je me souviens encore quand j’ai été approchée par Anne-Claire Lecouls, la responsable de la rédaction du BAAB et qu’elle m’avait dit qu’elle appréciait ce que je faisais. Je m’étais demandé comment était-ce possible ? C’est la magie des réseaux sociaux ! 

Je pense également à l’illustre Hôtel 5 étoiles, le Tiama qui a invité Candy pour ses 50 ans l’Octobre dernier,  aux messages de camarades de collège ou du lycée qui me disent qu’ils apprécient ce que je fais alors que ça fait 5-6 ans que nous ne nous sommes pas parlés ou encore aux messages de certaines personnes qui me demandent de leur recommander des livres/films sur la culture ivoirienne alors que nous n’avons jamais parlé de culture ivoirienne ensemble. Alors, il faut partager sa passion, faire ce qu’on aime tout en gardant en tête que les opportunités peuvent venir même des réseaux, alors attention à soigner son image $en ligne ! 

 

4. À un moment donné, il est nécessaire de changer de vision

Lorsque j’ai commencé, je n’avais aucune ambition particulière. Je me réjouissais ( et  m’étonnais aussi) de voir que certaines personnes lisaient mes articles, like how is that possible ? (rires). Pour moi, si une personne apprenait quelque chose grâce à mon blog, j’avais déjà réussi mon pari. Et c’est toujours le cas.  Néanmoins, aujourd’hui j’ai dû m’ajuster et structurer Candy avec une organisation interne, des check-lists, des visionboards, des objectifs à atteindre…

Les choses ont changé, Candy avec un article tous les 3 mois est totalement différent de Candy avec une apparition mensuelle dans un magazine, 2 évènements culturels au compteur, une chaîne Youtube et un prochain gros projet qui arrive le mois prochain (restez connectés).

 

 

À mon avis, il faut s’ajuster pour deux raisons, d’abord pour pérenniser le projet et ensuite pour faire face aux nouvelles opportunités. 

Cela me rappelle une interview de la créatrice ivoirienne, Loza Maléombho, qui venait de collaborer avec Beyoncé (ou sa soeur Solange, je ne sais plus) et disait qu’une telle collaboration lui avait apporté de nombreux clients mais le défi pour elle était de répondre à la demande. Et oui, on peut avoir les plus belles opportunités, si nous ne sommes pas capables d’y faire face, cela peut gravement affecter notre business ou notre passion-dans mon cas. 

 

5. Il faut savoir gérer une équipe

 

Il fut un temps où nous étions plusieurs à travailler sur Candy, en effet certains de mes amis m’avaient rejoint en vue de m’aider. Cela fut une expérience très enrichissante en termes d’apprentissage sur le travail en équipe. J’ai retenu de cela qu’il faut savoir déléguer et que surtout il faut définir précisément quelles sont les tâches de chacun

Un manque de précision est source de confusion et peut malheureusement entraîner des conflits qu’on aurait pu éviter et qui ne sont vraiment pas nécessaires. Il faut également connaître ses besoins, ceux de son blog, entreprise, projet afin de savoir ce qu’on attend véritablement des autres, si nous même, nous ne savons pas vraiment ce que nous voulons, comment les autres peuvent nous aider ? 


 

6. Toujours faire de son mieux

Lorsque j’étais encore à la branche des petits des scouts, les louveteaux, toujours faire de son mieux était notre maître-mot. J’ai donc grandi avec cette devise et j’ai gardé en tête que je devais toujours essayer, toujours donner le meilleur de moi-même, même si au final ce n’était pas parfait. Heureusement pour moi, cela s’appliquait aussi à Candy ! 

Je pense au M.E.M, un an plutôt à l’INSAAC, qui ne s’était pas du tout passé comme je l’avais imaginé mais qui au final était une RÉUSSITE. J’ai fait avec que j’avais, mes petits moyens d’étudiante bloggeuse et malgré les soucis que j’avais eu avec l’INSAAC. 

Faire de son mieux pour moi c’est ne pas abandonner ses rêves et ses objectifs à cause des difficultés mais plutôt montrer aux autres que nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout afin que cela les incite à nous rejoindre. 


 

J’aurais voulu partager d’autres points tant j’ai appris mais je voulais vraiment respecter la symbolique et parler des 6 points marquants pour les 6 ans de Candy. J’espère que cet article vous aura plu. Pensez à le partager et à laisser des commentaires. 

Gros bisous la famille et à bientôt

 

Lexique 

au sérieux : s’appliquer, prendre les choses sérieusement

 

Pour voir la vidéo de l'anniversaire sur Tik Tok, cliquez ici